La nuit noire de l’âme, partie 2

La nuit noire de l’âme, partie 2

Mourir à soi, puis renaître. 

Telle le Phoenix, mon heure était venue. Je devais prendre feu. Je devais une bonne fois pour toute, brûler les énergies mortes, purifier mon âme. 

C’est arrivé à la fin du printemps 2022, après des semaines auxquelles je m’infligeais une pression si forte qu’elle eut raison de moi. Je suis tombée dans un trou qui m’a privé de lumière durant plusieurs jours. J’étais seule et me sentais abandonnée. Par qui ? Par l’univers lui-même. Par celui que je pensais être de mon côté, celui dont j’attendais des réponses, même si, à juste titre, c’était plutôt une révélation que j’attendais. 

J’avais passé des mois à chercher quelle mission était faite pour moi, quel métier ou tout simplement, quelle était ma place. Et plus les mois passaient, plus l’anxiété grandissait car je m’étais promis de tourner la page, de changer de métier. Il était bien là le problème, je n’arrivais pas à trouver cette autre moi, car sans m’en rendre compte, je cherchais un masque à ma taille. La vérité c’est qu’aucun ne me convenait. Certains pouvaient s’en rapprocher mais aucun ne me convenaient réellement, et je ne voulais plus me mentir. J’avais déjà négocié durant des années en portant le masque de photographe professionnelle, ce n’était pas pour en trouver un autre qui ferait bien l’affaire. 

Car je crois qu’à mesure que je travaille sur moi et que je réalise ce dont j’ai vraiment besoin, il m’est impossible de tricher sur un choix aussi important que l’activité professionnelle. Alors, l’absence de lumière m’a aidé. 

Coupée du monde extérieur, mon coeur intouchable et mes pensées inébremlables, j’ai réussi à me reconnecter à mon moi. C’est dans le noir total que j’ai pu réperer la seule véritable lumière qui devait compter à mes yeux à ce moment là.

Tout s’est débloqué lorsque j’ai demandé de l’aide à une adorable énergéticienne, très douée et fine dans sa manière de ressentir les énergies de ses consultants. En effet c’est grâce à Camille Ponsin qui, en se connectant à moi, a vu que j’étais accompagnée de certains animaux guides. Je ne m’attendais pas à cela, c’était nouveau et très intéressant. J’aime beaucoup les animaux et les considère autrement que comme de simples bêtes. 

Camille a été la première à me parler des animaux totem et je dois avouer que jusqu’à ce moment là je n’y connaissais rien. Je n’affirme pas en savoir davantage car chaque animal a son énergie et son message, c’est pour cela que j’ai en ma possession un livre pour m’aider à comprendre lorsqu’ils sont de passage. Camille m’a alors parlé d’un serpent très protecteur qui, lorsqu’elle s’est connectée à mon âme, lui a barré le passage devant certaines informations. Lui-même s’était également manifesté durant ma première séance avec Stéphanie, autre énergéticienne dont je vous ai parlé dans les textes précédents, sauf que nous n’avions pas compris sa présence. Camille m’a donc expliqué qu’il se présentait comme gardien et j’avoue avoir été touché par cela. Cela répondait aussi à une impression que j’avais depuis le début de ma transformation, à savoir que ce n’était pas aux autres mais à moi seule de trouver la clef qui ouvrira la porte de mes secrets enfouis. 

Stéphanie (autre aide précieuse énergéticienne ) m’avait également expliqué durant une séance, que je finirai par trouver ma voie, mais que celle-ci serait unique. Que ce serait une activité, un projet que j’aurais créé seule, qui partirait de moi seule. Puis tout m’a semblé bien plus limpide. Tout devait donc partir de moi et c’était justement le mantra de l’araignée, araignée qui m’avait accompagné durant les années de mon deuil et qui m’a inspiré dans mes créations photographiques. La révélation que j’attendais était enfin arrivée et j’ai réalisé ce que je faisais depuis des années : J’utilise l’art pour me guérir.

La guérison par l’art

Il m’a fallu toutes ces années pour comprendre que j’ai utilisé l’art comme catharsis et que non seulement cela m’a aidé, mais en plus, je peux partager cette expérience dans l’espoir d’éveiller les consciences de ceux qui vivraient ou auraient vécu une situation similaire. J’avais envie de l’exprimer ouvertement, le torse gonflé de confiance à tout le monde. 

Peu de temps avant cette révélation je me demandais si je souhaitais devenir écrivain. Les questions se sont posées durant la formation que j’avais faite pour m’accompagner avec douceur dans mon changement de travail. Mon coeur s’orientait vers l’écriture, mais comme je l’expliquais plus haut, il ne se reconnaissait pas dans les statuts qu’on me proposait : Journaliste, romancière, coach en écriture, et c’est bien normal, puisque j’aurais refait le même arrangement que durant mes années de photographe, j’aurais fait d’un outil un travail.

Mais ce n’est pas ce que je souhaitais faire. Pourtant, l’écriture est un véritable plaisir pour moi aujourd’hui. C’est un moyen bien plus direct de m’exprimer que lorsque je tenais dans mes mains mon appareil photo. Cela dit, il ne s’agissait pas de la même intention. 

Aujourd’hui je souhaite sortir de moi le plus naturellement et le plus humblement mes expériences et mes prises de consciences qui m’ont aidé à avancer dans la vie. 

L’art étant un domaine qui fait véritablement partie de moi, j’avais à cœur de transmettre mes expériences de guérison grâce à mes projets et avec l’aide de mon analyse et de mon recul qui à présent, me permettent de vous écrire. Ainsi, je suis partie de moi pour créer un nouveau projet cathartique, mon blog Les mots nus. 

Dans chaque texte que j’écris, chaque retour en arrière et connexion à ces anciennes parties de moi, je peux me rendre compte du chemin parcouru. L’écriture fait partie des outils qui me servent à guérir. Partager mes textes me met face à l’acceptation, et lorsqu’on accepte, enfin, on peut avancer.

Merci Les mots nus. Merci à vous de m’avoir lue. 

L’aventure continue.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Plus d'articles qui pourraient vous plaire